dimanche 10 mars 2013

Le bilan de mon blogue



Pour la première fois de ma vie, durant huit semaines, j’ai écrit un blogue. J’ai adoré l’expérience, même si cela me prenait beaucoup de temps. En effet, je passais de longues heures à faire des recherches sur Internet, puisque j’aime bien faire les choses. Par contre, j’ai trouvé un peu plus difficile de faire des commentaires aux autres puisque je ne voulais pas contredire leurs idées, mais j’aimais apporter une nouvelle facette à leurs opinions.

Puisque je faisais énormément de recherches sur les différents sujets de blogue, ce fut très instructif. Aussi, j’ai pu prendre conscience des nombreuses utilités d’un blogue. Je crois qu’il est une belle façon de mettre les élèves au centre de leurs apprentissages. Selon moi, afin de bien produire un blogue il importe de faire des recherches, d’y mettre son point de vue, d’y mettre de l’originalité et, bien entendu, d’avoir une belle orthographe. Donc, je crois que le blogue regroupe une multitude d’avantages et j’aimerai même refaire l’expérience avec mes futurs élèves.

La majorité des sujets traités durant le cours PPA1114 ont été intéressants. Un de mes sujets personnels m’a particulièrement captivée et c’est celui traitant de Twitter et l’enseignement. En effet, je pense que Twitter est une belle façon d’apporter un « plus » à son enseignement. Twitter ressemble à un vrai blogue, mais les billets doivent s’écrire en moins de 140 caractères. Je crois donc qu’il serait enrichissant d’utiliser Twitter avec des élèves en adaptation scolaire.

http://ae_wordpress.s3.amazonaws.com/2012/09/TwitterEducation.png

En ce qui concerne les points à améliorer quant à cette activité dans le cadre du cours PPA1114, je crois que ce serait les sujets imposés des billets. En fait, les sujets personnels ont été très instructifs, pour ma part, même si cela me demandait beaucoup de temps de recherche. Ainsi, je crois qu’il serait pertinent d’instaurer quatre sujets obligatoires et quatre sujets personnels. 

Enfin, j’ai apprécié mes huit semaines de blogue et je crois que cela me sera utile dans ma vie professionnelle. Selon moi, les élèves apprécieraient l’utilisation d’un blogue et je compte réutiliser cela en l’adaptant aux difficultés de mes futurs élèves. Durant mes nombreuses recherches, je suis tombée sur un site qui est un blogue collectif d’une équipe en éducation. Je vous propose de jeter un œil à ce billet traitant des enseignants qui innovent à l’aide des TIC.

Voici le lien URL : http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2012/06/04/quand-les-enseignants-innovent/

mardi 5 mars 2013

Ma vision des TIC et l’éducation



Mon billet de cette semaine porte sur la lecture du texte Pédagogie+ numérique= apprentissages 2.0 écrit par Remi Thibert. Cet article traite entre autres des usages pédagogiques en lien avec les TIC et de l’impact de ceux-ci sur les résultats scolaires.

Suite à la lecture de cet article, ma vision de l’usage des TIC en classe a été modifiée. En effet, avant la lecture de cet article, je n’y voyais que du positif. Mais, selon de nombreuses études faites dans plusieurs écoles, l’usage pédagogique des TIC reste encore limité. En effet, les études démontrent que les TIC sont plus pratiques pour les enseignants que pour les élèves. En fait, les enseignants les utilisent plutôt pour organiser et planifier des activités en classe.

Dans cet article, j’ai trouvé particulièrement intéressants les quatre niveaux d’intégrations des TIC chez les enseignants. Ces étapes sont :

  1. La découverte : utilisation personnelle des outils;      
  2. L’adoption : utilisation professionnelle, mais la pédagogie reste inchangée; 
  3.  L’appropriation : pédagogie plus interactive;
  4. La création : pédagogie innovante, élève acteur, producteur et créateur.[1]

Selon les études, la majorité des enseignants se situent dans les niveaux 1 et 2 alors que les niveaux 3 et 4 sont les niveaux où l’usage des TIC à de meilleurs impacts sur la pédagogie.

Par contre, les études démontrent que l’usage des TIC en classe procure une motivation chez les élèves dans la mesure où ils perçoivent la valeur de l’activité, qu’ils se sentent assez compétents et qu’ils ont un certain contrôle sur le déroulement de l’activité. Mais, est-il possible de joindre tous ces éléments dans chacune des activités faites en classe?

D’autre part, j’ai été très surprise de constater l’initiative prise par European School net qui a produit une classe dans le futur qui se nomme Classroom Lab. Elle a été mise au point dans le cadre d’un projet qui désirait représenter la classe telle qu’imaginée avec les outils technologiques disponibles aujourd’hui. Cette classe comporte six zones d’apprentissages qui correspondent à six situations d’apprentissage :

1.      Une zone de recherche et d’accès aux ressources (textes, images, vidéos, son, etc.); 
2.      Une zone de création pour la réalisation de projets; 
3.      Une zone de présentation avec interactivité, audience, etc. 
4.      Une zone d’échange et de collaboration; 
5.      Une zone d’interactions entre l’enseignant et les élèves; 
6.      Une zone de développement plus personnel (apprentissage informel, recherches individuelles, etc.)[2]

Dans cette atmosphère pédagogique, les élèves sont davantage engagés puisqu’ils sont au centre de leur apprentissage. De plus, cet endroit permet à la technologie d’ajouter une valeur aux apprentissages.

Enfin, je crois que l’utilité des TIC dépend beaucoup de la connaissance des enseignants envers l’usage de ceux-ci, car ce sont les enseignants possédant le plus de connaissances pédagogiques qui parviennent le mieux à créer des situations stimulantes et à faire progresser les élèves.
http://www.inext.fr/actu/Images/Schema.jpg


[1] Thibert Rémi (2012). « Pédagogie + Numérique = Apprentissages 2.0 ».  Dossier d’actualité Veille et Analyses, n°79, novembre. En ligne : http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA/detailsDossier.php?parent=accueil&dossier=79&lang=fr
[2] Idem